Il est facile de tomber dans le panneau : « Pas moi », « Jamais cela ». Et pourtant, le burnout est un phénomène complexe qui souvent se manifeste sans crier gare. Il est possible de le prévenir (de préférence), et également de s’en défaire.

Le burnout est un phénomène passablement médiatisé à ce jour, à tel point que le terme, voire le mal-être auquel celui-ci se réfère, peut tendre à devenir « banalisé ».

Sachant qu’en Suisse, une personne sur quatre se dirait épuisée, on pourrait s’arrêter un instant pour se demander : que serait-ce que de pouvoir se sentir au travail comme à la maison ? Et puis, lorsque l’on a toujours l’impression de courir après le temps, ne court-on pas après soi-même ? Ce qui va sans dire que lorsqu’on se soumet de manière fréquente au stress et au surmenage, on affaiblit son métabolisme, ce qui peut porter préjudice à la santé et finalement à la vie.

Le burnout nous éloigne de nous-mêmes. En anglais, le terme « burnout » signifie « brûler jusqu’à ce que toute substance énergétique disparaisse, se consumer entièrement » (C. Vasey, 2015). Le burnout, selon les définitions courantes, prendrait sa source dans le cadre professionnel, même si, bien entendu, des facteurs d’ordre privé peuvent aggraver l’épuisement. Selon les spécialistes, ce phénomène serait à mettre en lien avec les conditions de travail et la relation établie entre la personne et son travail. Se trouvent très souvent aussi, en amont, différentes causes émotionnelles.

On pourrait ainsi définir un profil-type pour les personnes sujettes au burnout : il s’agit de personnes très engagées dans leur travail, faisant preuve de beaucoup de motivation et ne demandant que peu d’aide, car s’estimant en mesure de porter une lourde charge de travail. Ces personnes sont davantage à l’écoute de leur sens du perfectionnisme et de leur souhait d’aider l’autre que de leurs propres besoins, souvent par peur du rejet, en raison de conflits passés non « digérés ». Je suis également passée par là. Et je suis ravie d’avoir trouvé les ressources pour m’en sortir.

Aux origines de ce phénomène ?

Dans le cadre de mon propre cabinet, ainsi que dans mon expérience personnelle, j’ai pu constater différents phénomènes : d’une part, il y aurait un « mal » physiologique indéniable. La personne souffrirait souvent d’un trouble physique diagnostiqué par les médecins, à la tête, au cœur, etc.
Et puis, au-delà de l’ « usure » portée au corps à force de l’« employer » souvent contre son gré, se trouverait un grand mal de l’âme, dans la mesure où la personne ne se sentirait que très rarement satisfaite d’elle-même, de son travail et de son avancement. Ce qui a très souvent résulté d’une ou plusieurs période(s) douloureuse(s) dans la vie de la personne, de répression, mobbing et diverses violences verbales et/ou physiques.

En ce qui me concerne, j’ai découvert en moi un immense mal-être (tristesse, colères, sentiments de dépression) à force de reproches et moqueries, qui m’avaient à l’époque plombée et dépourvue de mes capacités à faire recours à un soutien adéquat, occasionnant ainsi en moi de profonds et constants manques de confiance. Et puis, une fois insérée dans le monde du travail, j’ai souvent eu l’impression de courir après le temps, avec le sentiment, d’un côté, de ne jamais en avoir fait assez, et de l’autre, dans l’incapacité de me reposer de façon convenable et prendre soin de moi.

C’est en ayant recours à la méthode de libération des mémoires cellulaires The Journey que j’ai enfin pu commencer à me défaire des « couches » émotionnelles ou « mémoires cellulaires », des fardeaux de honte, d’humiliation, de rage, de tristesse, de dépression et d’impuissance ainsi que des croyances et vœux négatifs qui m’avaient plombé la vie et inhibée pendant des décennies… pour commencer à vivre de manière plus consciente, libre et sereine la vie à laquelle j’aspire.

Et comment parvenir à s’en libérer ?

Plusieurs pistes existent pour s’en sortir d’un burnout et/ou pour aider à le prévenir. Il est possible par exemple de se satisfaire d’une excellence à 70%, ce qui permet par ailleurs d’assurer un certain rendement dans son travail: en effet, on n’a pas besoin de tout faire à la perfection pour travailler de manière efficace et avec une attention au bien-être. Pour cela, il est vital que de lâcher le perfectionnisme et renouer avec son enfant intérieur – qui est fondamentalement parfait !

On peut également porter son attention aux symptômes manifestés moyennant leur observation et l’application d’un changement constant à un des domaines sélectionnés à la fois, de manière à rendre la tâche légère et viable sur le long-terme également, vu que le changement dans la durée constitue l’un des facteurs primordiaux à la libération d’un burnout.

Dans la pratique the Journey, les difficultés de sommeil, relationnelles, les troubles alimentaires, etc. – en d’autres termes tout ce qui touche à notre équilibre de vie -, peuvent en soi constituer un point de départ à un travail interne visant à libérer de manière définitive les mémoires cellulaires à l’origine du burnout.

On peut également effectuer une introspection guidée en lien au besoin de travailler à la perfection, ainsi que sur les autres facettes et schémas de la personnalité (c.f. l’ « enneagramme ») qui ont pour effet de se sentir amoindris, diminués ou empêchés dans nos besoins fondamentaux. Finalement, on peut également adresser les symptômes physiques assimilés au burn-out sur la base d’un travail sur les émotions. En gardant à l’esprit que le travail thérapeutique ne remplace en aucun cas un suivi par votre spécialiste.

Pour de plus amples informations et pour discuter d’un éventuel programme de soins adapté à vos besoins, me contacter au +41 78 738 63 29, ou cliquer ici.

Bibliographie :

  • Giovannelli, F., Santé en entreprise: le personnel au cœur des préoccupations. Entreprise Romande, 03 02 2017 : p. 6.
  • Maitri, S., Les 9 visages de l’âme : L’épanouissement spirituel par l’ennéagramme. Payot et Rivages, 2014.
  • Pert, Candace B., Molecules of Emotion. Why You Feel the Way You Feel. Simon & Schuster UK Ltd, 1997.
  • Vasey, C., Burn-out : le détecter et le prévenir, Editions Jouvence, 2012.

(Crédits image: Alamy/Bilan.ch)